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Actualités

Le fil des actualités : 

Bonjour à tous,

  

Je vous rappelle que désormais l'IDES ouvre 200 jours par an, soit une semaine de plus en février, à Pâques, à la Toussaint et 10 jours de plus l'été. Ces journées sont obligatoires. Pendant ces semaines, le travail éducatif/rééducatif portera sur le mouvement.

Date à retenir en 2022 : 

Pâques : lundi 18/04

Printemps : du 29/04 au soir au 09/05 au matin

Ascension : du 25/05 au soir au 30/05 au matin

Pentecôte : le 06/06

Fête de l'IDES : le 18/06

Eté : du 12/07 ausoir au 01/09 au matin

Réunion des parents : le 08/10

Toussaint : du 28/10 au soir au 07/11 au matin

Noël : du 16/12 au soir au 03/01/23 au matin

Les vendredi 22 avril, 1er juillet, 21 octobre et 16 décembre, les jeunes quitteront à 13h15 au lieu de 15H

 

 

Désormais, si vous venez nous voir, il vous faut d'abord vous signaler en sonnant à l'interphone. Attention, lorsque vous poussez la porte, faites-le à partir des barreaux et non à partir de a poignée qui peut être blessante (travaux en cours). Le pass sanitaire ou une PCR de moins de 3 jours sont nécessaires pour venir nous voir. Masques chirurgicaux de type II, lavage régulier des mains et distanciation seront toujours d'actualité afin de connaître une année la plus sereine possible;

Nos coordonnées ont aussi changé, les voici 

Muriel MANGIN, directrice 01 43 35 53 61

Valérie Veyron, cheffe de service 01 43 35 53 54

Jennifer Mithouard, coordinatrice pédagogique 01 43 35 53 56

Isabelle Frérot, assistante de direction 01 43 35 53 60

Micheline Abdeljalil, assistante sociale 01 43 35 53 57

Infirmerie 01 43 35 53 55

Dr Oppenheim, médecin psychiatre 01 43 35 51 51

Muriel Cappello, psychologue 01 43 35 51 52

Panga à l'Elysée !

                    

Le 27 septembre 2021, la belle Panga, chienne d'assistance dit d'accompagnement social au sein de l'IDES depuis 2 ans, a été sélectionnée pour participer au calendrier de l'Association Handi'Chiens 2022.
Le lieu de la séance photo a été tenu secret jusqu'au dernier moment et c'est avec une grande joie que Faustine, éducatrice à l'IDES et bénéficiaire de Panga ainsi que Marion, sa famille d'accueil (qui a éduqué la chienne de l'âge de 2 mois à 16 mois) ont pu se rendre au Palais de l'Elysée. Panga a été photographiée dans la salle des fêtes avec son magnifique plafond peint par Daniel Buren.
 
Certains jeunes pratiquant les séances de médiation animale tout au long de l'année étaient impatients d'en savoir davantage sur cette journée extraordinaire et ont pu par la suite interviewer Faustine. 
Aylan:
"est ce que Panga était belle ?"
 Oui elle avait été bien lavée et toilettée par d'autres jeunes avant la séance photo.
Ali:
"est-ce que Panga était sage pendant la séance photo ?"
Elle était un peu excitée car elle ne connaissait ni le lieu, ni les personnes qui prenaient des photos.
Wiame:
"est-ce que Panga a joué avec d'autres chiens là-bas ?"
 Il y avait 15 chiens différents, chiots et adultes et pour ne pas qu'ils soient distraits, ils ne devaient pas se croiser, un peu frustrant pour eux !
"Panga a eu combien de photos ?"
 Beaucoup, il y a avait le photographe de l'Elysée et celui de l'Association Handi'Chiens. Nous allons bientôt les recevoir mais j'ai déjà les photos du calendrier !
Lucas:
"est-ce qu'il y avait des personnes d' Handi'Chiens que tu connaissais ?"
 Il y avait la déléguée qui est chargée d'accompagner les familles d'accueil lors de l'éducation des chiens.
"comment était la salle des fêtes de l'Elysée ?"
 C'est une immense salle avec de grande baies vitrées qui donnent sur le jardin. Elle a été rénovée récemment. 
"comment était la sécurité au Palais ?"  La sécurité avait été bien organisée: on ne peut pas rentrer comme on le souhaite. Des militaires et policiers aux alentours du Palais, des gardes à l'entrée qui nous escortent à l'intérieur, une fouille de sacs et objets et on nous garde les papiers d'identité en échange d'un badge de visiteur tout le long de la visite.
"quelles étaient mes émotions pendant la séance photo ?" 
J'étais intimidée d'être dans ce lieu historique et si difficile d'accès, c'est un privilège. Et je voulais que Panga se sente à l'aise, d'ailleurs elle s'est bien roulée sur le tapis de l'entrée !
 
Cédric:
"est-ce que ça sentait bon dans le Palais de l'Elysée ?"
 Il n'y avait pas d'odeurs particulières, surtout avec les masques mais Panga qui a un flair particulier à dû sentir des centaines d'odeurs différentes. Des fleurs étaient disposées un peu partout.
"y'avait-il des vidéos de surveillance ? Et as-tu vu des ministres ?"
 Oui, je pense que le Palais a beaucoup de caméras pour la sécurité. En ce qui concerne les ministres, j'ai vu des voitures arriver dans la cour avec des gens importants mais je n'ai reconnu personne !"
 
Le calendrier Handi'Chiens est en vente sur le site de Handi'Chiens (boutique), puis après il le sera dans certaines librairies et notamment dans les FNAC. Le prix des ventes permet de financer l'achat, l'éducation et les soins des chiens en éducation afin qu'ils soient remis gratuitement à des personnes en situation de handicap physique et/ou des Institutions comme l'IDES. L'Association Handi'Chiens vit de dons !
 
Cérémonie de remise officielle de Panga à l'Hôtel de Ville de Paris
 
Le 16 octobre 2021 se déroulait une cérémonie de l'Association Handi'Chiens avec des remises officielles de chiens d'éveil pour des enfants, de chiens d'assistance pour des personnes en situation de Handicap et de chiens d'accompagnements sociaux pour des Institutions comme l'IDES.
Panga, chienne golden de 2 ans, accompagne les enfants et adolescents de l'IDES depuis plus d'un an, mais avec la situation sanitaire, il n'y a pas pu avoir une remise officielle avec sa famille d'accueil comme le veut la tradition d'Handi'Chiens. C'est dans le magnifique lieu de la Mairie de Paris que cette cérémonie s'est organisée. Un moment d'émotion lors du passage de la laisse entre la famille d'accueil qui a éduqué la chienne de ses 2 mois à 16 mois avant de partir en centre de formation en Bretagne, et Faustine, éducatrice à l'IDES. 
 

Art thérapie

Certains jeunes de l'IDES ont pu bénéficier d'une très belle expérience, avec Solène Junet, stagiaire se formant à l'art thérapie. Voici son retour d'expériences : 

"Sept jeunes de l'IDES, non-voyants et malvoyants, exposent actuellement leurs photographies dans l'institut. Elles ont été réalisées durant les séances hebdomadaires individuelles d'art-thérapie dont ils ont bénéficié.

  • L'accès à la contemplation/lecture d'une photographie a été possible avec différents procédés :

- En touchant et suivant les contours de la silhouette découpée de l'élément photographié (ex : une personne de profil, une table...) et les différentes textures collées sur la photo rendant visible le contenu de la forme découpée.
- En étant audio-décrite par des voyants ou par des applications sur téléphone portable avec l'assistance vocale du portable, que la photo soit imprimée ou non.
- En touchant les photos en relief soit en étant gaufrées à la main, soit en étant imprimées avec une imprimante 3D.

  • L'accès à la prise d'une photographie de manière indépendante a également été possible avec :

- L'utilisation d'un trépied sur lequel est posé l'appareil photo et d'un retardateur sonore, qui permettent d'être à la fois celui qui prend la photo et celui qui est dessus.
- L'utilisation des applications sur téléphone portable permettant une reconnaissance visuelle par l'appareil photo du portable avec une audio-description des couleurs, des matières et des objets perçus, couplé à l'assistance vocale (paramètres mobiles) qui permet d'utiliser le portable de manière indépendante avec chaque bouton touché donnant une réponse audio.
- L'utilisation des capacités préservées et supplémentaires des jeunes comme les autres sens que la vue.

Les photographies ont donc été rendues tactiles et sonores.

Enfin, ils ont pu expérimenter et intégrer les notions de cadrage, d'échelle (recul pour un grand objet et rapprochement pour un plus petit), de netteté, de format vertical ou horizontal en fonction de l'élément pris en photo, de plongée, contre-plongée... Mais également plusieurs thèmes : autoportrait, light-painting, ombres, actions/mouvements (sauts, lancers...), groupe, individuel, émotions, espace intérieur et extérieur (architecture, pièces, nature...), macro, trompe-l’œil...

Solène Junet, stagiaire art-thérapeute à l'IDES, en formation à l'université de médecine de Tours"

 

 

Quelques réalisations 

 

 

 

 

 

 

A l'heure du télé travail, il est plus que jamais nécessaire de penser à reposer sa vue, enfants et adultes. Voici quelques conseils prodigués par Zahra Houacine, orthoptiste à l'IDES : https://youtu.be/5fznTh5eo8s

 

La charte des droits et des libertés

 

Arrêté du 8 septembre 2003 relatif à la charte

des droits et libertés de la personne accueillie

 

Le ministre de l’intérieure et des libertés locales, le ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité, le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées, le ministre délégué aux libertés locales, le ministre délégué à la famille, le secrétaire d’Etat à la lutte contre la précarité et l’exclusion, la secrétaire d’Etat aux personnes handicapées et le secrétaire d’Etat aux personnes âgées,

Vu le code de l’action sociale et des familles, et notamment ses articles  L.311-3 et L.311-4 ;

Vu le code de la santé publique ;

Vu le code civil, et notamment son article 375 ;

Vu l’ordonnance n°45-74du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante ;

Vu l’avis du Comité national de l’organisation sanitaire et sociale en date du

12 février 2003.

Arrêtent :

 

Article 1.

Les établissements, services et modes de prise en charge d’accompagnement visés à l’article L.312-1 du code de l’action sociale et des familles délivrent, dans les conditions prévues à son article L.311-4, la charte visant à garantir les droits et libertés cité à son article L.311-3. La charte des droits et libertés de la personne accueillie est annexée au présent arrêté.

 

Article 2.

Les dispositions des articles L.116-1, L.116-2,L.311-3 et L.313-24 sont jointes en annexe à la charte délivrée à chaque personne bénéficiaire de prestations ou de services, et affichées dans l’établissement ou le service.

 

Article 3.

Lorsque le catégorie de prise en charge, d’accompagnement ou lorsque la situation de la personne le justifie, sont annexées les dispositions des articles L.1110-1 à L. 1110-5 et L.1111-2à L.1111-7 du code de la santé publique  en tant qu’elles concernent les droits des personnes bénéficiaires.

 

Article 4.

Le non-respect de l’article 1er, constaté notamment dans le cadre des contrôles prévus aux articles L.313-13, L.313-20 et L. 331-1, emporte application des articles L.313-14 et L.313-21 du code susvisé.

 

Article 5.

Le directeur général des collectivités locales, le directeur général de l’action sociale et le directeur de la protection judiciaire de la jeunesse sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal Officiel de la République française.

 

 

Annexe Charte des droits et libertés de la personne accueillie

 

Article 1er – Principe de non discrimination

Dans le respect des conditions particulières de prise en charge et d’accompagnement, prévues par la loi, nul ne peut faire l’objet d’une discrimination  à raison de son origine, notamment ethnique ou sociale, de son apparence physique, de ses caractéristiques génétiques, de son orientation sexuelle, de son handicap, de son âge, de ses opinions et convictions, notamment politiques ou religieuses, lors d’une prise en charge ou d’un accompagnement, social ou médico-social.

 

Article 2 – Droit à une prise en charge ou à un accompagnement adapté

La personne doit se voir proposer une prise en charge ou un accompagnement, individualisé et le plus adapté possible à ses besoins, dans la continuité des interventions.

 

Article 3 –Droit à l’information

La personne bénéficiaire de prestations ou de services a droit à une information claire, compréhensible et adaptée sur la prise en charge et l’accompagnement demandés ou dont elle bénéficie ainsi que sur ses droits et sur l’organisation et le fonctionnement de l’établissement, du service ou de la forme de prise en charge ou d’accompagnement. La personne doit également être informée sur les associations  d’usagers oeuvrant  dans le même domaine. La personne a accès aux informations la concernant dans les conditions prévues par la loi ou la règlementation. La communication de ces informations ou documents par les personnes habilitées à les communiquer en vertu de la loi s’effectue avec un accompagnement adapté de nature psychologique, médicale, thérapeutique  ou socio-éducative.

 

Article 4 – Principe du libre choix, du consentement éclairé et de la participation de la personne

Dans le respect des dispositions légales, des décisions de justice ou des mesures de protection judiciaire ainsi que des décisions d’orientation :

1° La personne dispose du libre choix entre les prestations adaptées qui lui sont offertes soit dans le cadre d’un service à son domicile, soit dans le cadre de son admission dans un établissement ou service, soit dans le cadre de tout mode d’accompagnement ou de prise en charge ;

2° Le consentement éclairé de la personne doit être recherché en l’informant, par tous les moyens adaptés à sa situation, des conditions et conséquences de la prise en charge et de l’accompagnement et en veillant à sa compréhension.

3° Le droit à la participation directe, ou avec l’aide de son représentant légal, à la conception et à la mise en œuvre du projet d’accueil et d’accompagnement qui la concerne lui est garanti. Lorsque l’expression par la personne d’un choix ou d’un consentement éclairé n’est pas possible en raison de son jeune âge, ce choix ou ce consentement est exercé par la famille ou le représentant légal, lorsque l’état de la personne ne lui permet pas de l’exercer directement. Pour ce qui concerne les prestations de soins délivrées par les établissements ou services médico-sociaux, la personne bénéficie des conditions d’expression et de représentation qui figurent au code de la santé publique.

La personne peut être accompagnée de la personne de son choix lors des démarches nécessitées par la prise en charge ou l’accompagnement.

Article 5 – Droit à la renonciation

La personne peut à tout moment renoncer par écrit aux prestations dont elle bénéficie ou en demander le changement dans les conditions de capacités, d’écoute et d’expression ainsi que de communication prévues par la présente charte, dans le respect des décisions de justice ou mesures de protection judiciaire, des décisions d’orientation et des procédures de révision existantes en ces domaines.

 

Article 6 – Droit au respect des liens familiaux

La prise en charge ou l’accompagnement doit favoriser le maintien des liens familiaux et tendre à éviter la séparation des familles ou des fratries prises en charge, dans le respect des souhaits de la personne, de la nature de la prestation dont elle bénéficie et des décisions de justice. En particulier, les établissements et les services assurant l’accueil et la prise en charge ou l’accompagnement des mineurs, des jeunes majeurs ou des personnes et familles en difficultés ou en situation de détresse prennent, en relation avec les autorités publiques  compétentes et les autres intervenants, toute mesure utile à cette fin.

Dans le respect du projet d’accueil et d’accompagnement individualisé et du souhait de la personne, la participation de la famille aux activités de la vie quotidienne est favorisée.

 

Article 7 – Droit à la protection

Il est garanti à la personne comme à ses représentants légaux et à sa famille, par l’ensemble des personnels ou personnes réalisant une prise en charge ou un accompagnement, le respect de la confidentialité des informations la concernant dans le cadre des lois existantes. Il lui est également garanti le droit à la protection, le droit à la sécurité, y compris sanitaire et alimentaire, le droit à la santé et aux soins, le droit à un suivi médical adapté.

 

Article 8 – Droit à l’autonomie

Dans les limites définies dans le cadre de la réalisation de sa prise en charge ou de son accompagnement et sous réserve des décisions de justice, des obligations contractuelles ou liées à la prestation dont elle bénéficie et des mesures de tutelle ou de curatelle renforcée, il est garanti  la personne de la possibilité de circuler librement. A cet égard, les relations avec la société, les visites dans l’institution, à l’extérieur de celle-ci, sont favorisées. Dans les mêmes limites et sous les mêmes réserves, la personne résidente peut, pendant la durée de son séjour, conserver des biens, effets et objets personnels et lorsqu’elle est majeure, disposer de son patrimoine et de ses revenus.

 

Article 9 – Principe de prévention et de soutien

Les conséquences affectives et sociales qui peuvent résulter de la prise en charge ou de l’accompagnement doivent être prises en considération. Il doit en être tenu compte dans les objectifs individuels de prise en charge et d’accompagnement.

Le rôle des familles, desL'IDES amène certains enfants à la ludothèque située 39 rue Baron le Roy, à Paris 12. De votre côté, n'hésitez pas à y accompagner vos enfants. Voici la newslettre de la ludothèque : 

 représentants légaux ou des proches qui entourent de leurs soins la personne accueillie doit être facilité avec son accord par l’institution dans le respect du projet d’accueil et d’accompagnement individualisé  et des décisions de justice. Les moments de fin de vie doivent faire l’objet de soins, d’assistance et de soutien adaptés dans le respect des pratiques religieuses ou confessionnelles et convictions tant de la personne que de ses proches ou représentants.

 

Article 10 – Droit à l’exercice des droits civiques attribués à la personne accueillie

L’exercice effectif de la totalité des droits civiques attribués aux personnes accueillies, et des libertés individuelles est facilité par l’institution, qui prend à cet effet toutes mesures utiles dans le respect, si nécessaire, des décisions de justice.

 

 

Article 11 – Droit à la pratique religieuse

Les conditions de la pratique religieuse, y compris la visite de représentants des différentes confessions, doivent être facilitées, sans que celles-ci puissent faire obstacle aux missions des établissements ou services. Les personnels et les bénéficiaires s’obligent à un respect mutuel des croyances, convictions et opinions. Ce droit à la pratique religieuse s’exerce dans le respect de la liberté d’autrui et sous réserve que son exercice ne trouble pas le fonctionnement normal des établissements et services.

 

Article 12 – Respect de la dignité de la personne et de son intimité

Le respect de la dignité et de l’intégrité de la personne est garanti.

Hors la nécessité exclusive et objective de la réalisation de la prise en charge ou de l’accompagnement, le droit à l’intimité doit être préservé.

 

 

 

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L’enseignement à l’IDES

Depuis la loi sur la scolarisation de 2005, l'IDES accueille de nombreux jeunes ayant en plus de leur déficience visuelle des troubles associés tels que ceux d'ordre scolaire (dyscalculie, dyslexie, dysorthographie), mais d'autres aussi comme la dyspraxie, la dysphasie, les gnosies, les troubles de l'attention et de la mémoire, les troubles moteurs (hémiplégie fréquente), cognitifs, psychiques, auditifs, les troubles neurovisuels à condition qu’ils ne nécessitent pas un accompagnement particulier ou individuel que l’IDES ne pourrait pas leur offrir.


A l’IDES, l’approche pédagogique se teinte d’une bienveillance toute particulière et de beaucoup de patience, prenant en compte les besoins particuliers de l’enfant et la fragilité psychologique dans laquelle il peut se trouver du fait d’un passé ou présent douloureux, d’une orientation contrariée, d’une baisse de ses possibilités visuelles, d’une évolution de sa maladie etc. Toutes ces raisons non exhaustives, mais aussi les changements de traitement peuvent occasionner des changements de comportements notables au niveau de la fatigue et de la disponibilité dans les apprentissages, des moments de révolte, de dépression, de découragement, de colère ou d’euphorie auxquels l’IDES est très attentif.

D’une manière générale, l'apprentissage du braille lorsqu’il est nécessaire, l'acquisition d'un vocabulaire porteur de sens pour éviter le verbalisme nécessitent du temps chez un enfant porteur d’une déficience visuelle car notre monde, avant tout visuel, ne s’offre pas spontanément à lui, alors soyons patients ! Il lui faut passer par de multiples expérimentations avant qu’il ne se fasse un panel de représentations mentales associées au vocabulaire qu’il acquiert, mais aussi à une cellule braille, à un mot, à une phrase, à une ligne, à une page avant de devenir lecteur.


L'IDES propose aux enfants une scolarité adaptée à leur rythme et à leurs besoins dans son unité d’enseignement interne.
Si les enfants évoluent dans des groupes à dominante éducative, les enseignants développeront avant tout des compétences essentielles qui leur permettront de pouvoir gagner en autonomie dans la vie quotidienne en sachant lire, écrire, calculer, compter, se repérer, découvrir l’environnement pour mieux comprendre le monde dans lequel ils s'inscrivent.
Les enfants qui évoluent dans des groupes à dominante pédagogique ont le projet de rejoindre assez rapidement le milieu ordinaire. Pour ceux-ci, les temps pédagogiques sont plus importants quantitativement et basés sur le respect des compétences du socle commun de l’Education Nationale.

Les jeunes accueillis à l'IDES quittent le cursus ordinaire pour plusieurs raisons :
• des problèmes de santé très importants nécessitant un suivi médical lourd et engendrant une fatigue importante
• des troubles associés freinant leurs apprentissages, mettant en difficultés les équipes pédagogiques et les mettant en souffrance dans le milieu ordinaire
• une chute brutale de la vision nécessitant une prise en compte de leur travail de deuil (déni, dépression, excitation, mise en danger etc), un apprentissage du braille, des outils pour déficients visuels et des techniques de compensation
• une non-connaissance du braille et de la langue française mettant les équipes pédagogiques du milieu ordinaire en difficultés
• Un retard global, notamment au niveau du développement du toucher et de la préhension, de la mise en place des stratégies de compensation et d’adaptation voire d’un code (noir/ braille), de l'entrée dans la posture d’élève, des capacités d'attention et de concentration, de l'assimilation des codes sociaux, de l'autonomie personnelle et de travail etc.
Pour toutes ces raisons, les enseignants à l'IDES font, en amont des apprentissages scolaires, un gros travail autour de la confiance en soi et de l’estime de soi afin que ces jeunes les restaurent. Après avoir vécu un certain nombre d'échecs, les jeunes qui arrivent à l'IDES peuvent avoir une image très négative d'eux-mêmes mais aussi du travail en lui-même. Ils craignent l'échec, se refusent à aborder des notions nouvelles etc. Le temps que prend alors l'enseignant à leur faire gagner de la confiance en leurs capacités d'apprentissages leur permettra de surpasser ces obstacles psychologiques et de trouver les solutions pour résoudre les difficultés d'apprentissage qu'ils rencontrent.
Pour les accompagner dans ce processus de reconquête de soi, de gain de confiance en ses capacités et de mise en valeur de ses compétences, un binôme professionnel (éducateur/professeur) travaille auprès de chaque groupe. La souplesse apportée par ce binôme permet une adaptation permanente de l’offre pédago-éducative aux besoins évolutifs de l'enfant. En outre, chaque année sont mis en place des projets pluridisciplinaires fédérateurs et stimulants pour les groupes prenant en compte les projets individualisés et permettant de mettre en valeur les capacités souvent fort hétérogènes de chaque jeune.
Les enseignants spécialisés CAEGADV veillent à rendre les enseignements plus accessibles aux jeunes en les associant à de la pratique. Les exercices portent sur la vie quotidienne ; les manipulations et expérimentations sont nombreuses et essentielles. Prenons l'exemple de la monnaie pour montrer la diversification des approches sur un même thème : l’éducateur développera le côté tactile de la reconnaissance de la monnaie et sa mise en action dans l’environnement en simulant des jeux puis en allant à l'extérieur faire des courses. L’enseignant spécialisé, quant à lui, fera manipuler l'argent pour travailler la résolution de problèmes dans la vie quotidienne (coût, différentiel, contrôle du rendu, gestion d'un budget etc). De même, la géométrie est enseignée de manière appliquée à la vie quotidienne (création d’un plan de l’établissement, plan de salle etc.) Cela favorise la découverte de l’espace, du lieu, place les jeunes en activité et permet de vérifier la mise de sens derrière la découverte de nouvelles notions. Sera associée en parallèle l'aide de l’instructrice en locomotion afin que le transfert des capacités et leur réutilisation soient effectifs et que ces capacités se stabilisent en compétences.
En plus des temps d’enseignement, des temps de communication orale et de théâtre, quel que soit le niveau scolaire de l'enfant, permettent aux jeunes de gagner en confiance en soi, en estime de soi, en habiletés sociales, en repérage spatial, en mémorisation et en imagination.
L'enseignement de la Prévention Santé Environnement proposé aux adolescents est conforme aux Programmes Officiels de l’Education Nationale. La PSE permet aux jeunes de mieux comprendre le monde adulte dans lequel ils s’insèrent progressivement et notamment les institutions, l’administration, le monde professionnel mais également d’apprendre à mieux se connaître pour mieux se protéger et prendre soin de soi.
Les enseignants spécialisés utilisent outre les outils « classiques » pour un public déficient visuel (bloc-notes informatique, logiciel d'agrandissement, lecteur vocal, perkins, cubarytme) d'autres outils tels que :
• des logiciels de reconnaissance vocale venant en aide aux enfants ayant des problèmes de dysorthographie ou des troubles moteurs
• des machines à lire pour les enfants ayant des troubles moteurs, ou un accès impossible à la lecture / écriture
• des dictaphones pour les enfants ayant des troubles moteurs, ou un accès impossible à la lecture / écriture

Permettre à chacun des enfants d'accéder à un bien-être social en étant un citoyen à part entière, le plus autonome possible, capable de mettre en œuvre ses compétences acquises à l’IDES, qu’elles soient d’ordre social, scolaire, éducatif, pratique ou préprofessionnelle est une de nos priorités. Aussi, l'enseignement, l'éducatif, le rééducatif concourent au travers du projet individualisé à aider chaque jeune à accéder à cette autonomie sociale à son niveau et à son orientation future travaillée plusieurs années en amont (ULIS, lycée professionnel, CRP, INJA, ESMS, ESAT, CAJ, foyer de vie, FAM).

Muriel MANGIN
Directrice adjointe
Responsable pédagogique de l’IDES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 





Le JE ouvert aux parents (en 2015/2019 du fait de travaux de rénovation, le JE ne sera pas ouvert aux parents).

Dans une ambiance chaleureuse, les éducatrices du JE accueillent les enfants, répondent à leurs besoins fondamentaux, leur permettent de s’épanouir pleinement par le biais de nombreuses activités multisensorielles et la verbalisation qui les accompagne, les amène vers une autonomie progressive pour vivre au mieux la vie en collectivité et développe leur langage, leurs compétences motrices et leurs possibilités de compensations multisensorielles de leur déficit visuel. Elles sont aidées en cela par de nombreux autres professionnels (médecin psychiatre, rééducateurs, professeur d’école, de musique, de sport) et souhaitent en 2014/2015 ouvrir leurs portes aux parents les 6 demi-journées suivantes (temps de déjeuner inclus) : lundi 10 nov AM, mardi 9 déc PM, lundi 2 fév PM, jeudi 12 mars AM, jeudi 21 mai AM et vendredi 12 juin AM. 3 parents au maximum pourront être présents à chaque ½ journée.

Objectifs de ces journées portes-ouvertes :
• Favoriser les échanges et la communication entre les parents et entre les parents et les professionnels (éducateurs, rééducateurs, médecin psychiatre en fonction des disponibilités).
• Ecouter et accompagner les parents dans leur rôle parental.
• Favoriser l’épanouissement personnel de l’enfant en faisant des liens entre les apprentissages faits à la maison et ceux réalisés à l’IDES, en permettant aux parents de voir leur enfant évoluer au sein d’un collectif, en croisant les différents regards portés sur l’évolution de l’enfant.
• Favoriser l’implication des parents en leur faisant prendre part à des ateliers à thématique éducative ou rééducative, en leur faisant assister aux repas, en leur demandant leur avis, en échangeant des conseils.

 

 

 

 

 

 

 

 




Au tour des parents d'avoir leur blog !

N'hésitez pas à vous y connecter pour y voir les dernières photos de vos enfants en activités !

 

 

 

https://plus.google.com/113226666789854113543?gpsrc=gplp0&

 

 

 

L’histoire des bouchons pour un chien

Depuis 1999, l’IDES propose un programme de médiation animale, avec des chiens d’assistance spécifiquement éduqués par l’association Handi’Chiens.

Durant 10 ans, au jardin d’enfants (groupe des 4/7 ans), le chien a fait partie de la vie quotidienne des plus jeunes de notre établissement.

D’abord avec Ninon, une jolie golden femelle, puis en 2005, elle a dû prendre une retraite anticipée pour des raisons de santé. C’est Uztail, un grand golden mâle qui l’a remplacée auprès des petits.

En 2009, le projet de médiation animale s’est transformé et a évolué vers la rééducation en Relation d’Aide par la Médiation Animale (RAMA).

En 2010, Dim, une fougueuse femelle labrador noire a rejoint Uztail afin d’offrir cette rééducation à un plus grand nombre de nos jeunes bénéficiaires (enfants et adolescents).

En 2012, Uztail a dû prendre sa retraite et c’est Rouky, un majestueux golden mâle qui continue le travail avec Dim.

Nous avons obtenu ces quatre chiens gratuitement grâce aux donateurs d’Handi’Chiens : Fondation de France, Lyons’club de Paris et Fondation Sommers. Un seul chien coûte
13 600 € à Handi’Chiens.

Cette année, j’ai proposé aux jeunes de l’IDES de devenir également donateur d’Handi’Chiens, par le biais de l’association « Bouchons d’amour ». A notre tour de participer au financement d’un chien et de permettre à une personne handicapée de recevoir son chien Handi’Chiens. Chacun se mobilise autour de la collecte des bouchons afin de rassembler les fonds nécessaires à ce projet.

Les jeunes de l’établissement et leurs familles, mais aussi les enfants du personnel qui mettent à contribution leurs propres camarades de classe, la Maison Notre-Dame de Chartres (les orphelins d’Auteuil), le groupe Natixis, le stade municipal de Rosny-sous-Bois, l’école primaire de Cachan, une personne SDF hébergée par Emmaüs, un laboratoire d’analyses biologiques, les assurances APRIA RSA, les Lyons club de Paris, le foyer de vie d’Oeuvres d’Avenir, le SIAM 75 et beaucoup d’autres anonymes qui viennent déposer leurs bouchons à l’accueil de l’IDES. Tous se mobilisent autour de la collecte des bouchons.

Aujourd’hui nous avons récolté 2 tonnes de bouchons plastiques et 50 kilo de bouchons liège et vendu pour 210 € de gadgets Handi’Chiens à la fête de l’IDES (juin 2013), soit l’équivalent d’une tonne de bouchons.

Bilan en 8 mois de récolte : 3 tonnes inscrites à notre « compteur ».

L’association Bouchons d’Amour a pour objectif de financer du matériel pour les personnes handicapées afin d’améliorer leur quotidien.

C’est pourquoi nous avons reçu une proposition des Bouchons d’Amour de financer l’achat d’une machine Perkins à une enfant &


IDES, 88 avenue Denfert Rochereau, 75 014 Paris
tél. : 01 43 35 08 70

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